Jan Pawe³ II - Papieskie przemówienia na Rue du Bac w pary¿u w 1980 roku (na razie po francusku...)

VISITE PASTORALE A PARIS ET LISIEUX

DISCOURS DE JEAN-PAUL II AUX RELIGIEUSES DANS LE JARDIN DE RUE DU BAC

Paris (France), 31 mai 1980

Mes cheres Sours,

1. Au cours de mes voyages apostoliques, j éprouve un bonheur tres profond et toujours nouveau a rencontrer les religieuses, dont l’existence consacrée par les trois voux évangéliques “appartient inséparablement a la vie et a la sainteté de l’Église” . Bénissons ensemble le Seigneur qui a permis cette rencontre! Bénissons-le pour les fruits qui en résulteront dans vos vies personnelles, dans vos Congrégations, dans le peuple de Dieu! Merci d’etre venues si nombreuses de tous les quartiers de Paris et de la région parisienne, et meme de la province! Je suis heureux de vous exprimer, a vous qui etes ici, comme a toutes le religieuses de France, mon estime, mon affection, mes encouragements.

Ce rassemblement, presque champetre me fait penser a ces moments de pause et de respiration que le Christ lui-meme réservait a ses premiers disciples au retour de certaines tournées apostoliques. Vous aussi, mes cheres Sours, vous arrivez de vos lieux et tâches d’évangélisation: dispensaires ou maisons-hospitalieres, écoles ou colleges, centres de catéchese ou aumôneries de jeunes, services paroissiaux ou insertions dans les milieux pauvres. Il me plaît de vous redire les paroles du Seigneur: “Venez a l’écart... et reposez-vous un peu” . Ensemble, nous méditerons sur le mystere et le trésor évangélique de votre vocation.

2. La vie religieuse n’est pas votre propriété, pas plus qu’elle n’est la propriété d’un Institut. Elle est “le don divin que l’Église a reçu de son Seigneur et que, par grâce, elle conserve fidelement”.

En somme, la vie religieuse est un héritage, une réalité vécue en Église depuis des siecles, par une multitude d’hommes et de femmes. Et l’expérience profonde qu’ils en ont faite transcende les différences socioculturelles qui peuvent exister d’un pays a un autre, dépasse aussi les descriptions qu’ils en ont laissées, et se situe au-dela de la diversité des réalisations et des recherches d’aujourd’hui. Il importe de respecter et d’aimer ce riche patrimoine spirituel. Il importe d’écouter et d’imiter ceux et celles qui ont le mieux incarné l’idéal de la perfection évangélique, et qui furent si nombreux a sanctifier et illustrer la terre de France.

Jusqu’au soir de votre vie, demeurez dans l’émerveillement et l’action de grâces pour l’appel mystérieux qui retentit un jour au fond de votre cour: “Suis-moi” ; “Vends tout ce que tu possedes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux; puis viens, suis-moi” . Vous avez d’abord porté cet appel comme un secret, puis vous l’avez soumis au discernement de l’Église.

C’est en effet un bien grand risque de tout laisser pour suivre le Christ. Mais déja vous sentiez - et vous avez expérimenté depuis - qu’Il était capable de combler votre cour. La vie religieuse est une amitié, une intimité d’ordre mystique avec le Christ. Votre itinéraire personnel doit etre comme un réédition originale du célebre poeme du Cantique des Cantiques. Cheres Sours, dans le cour a cour de l’oraison, absolument vitale pour chacune de vous, comme a l’occasion de vos divers engagements apostoliques écoutez le Seigneur vous murmurer le meme appel: “Suis-moi”.

L’ardeur de votre-réponse vous maintiendra dans la fraîcheur le votre premiere oblation. Vous irez ainsi de fidélité en fidélité!

3. Suivre le Christ est bien autre chose que l’admiration d’un modele, meme si vous avez de bonnes connaissances des Écritures et de la théologie. Suivre le Christ est quelque chose d’existentiel. C’est vouloir l’imiter au point de se laisser configurer a Lui, assimiler a Lui, au point de lui etre - selon les paroles de Sour Élisabeth de la Trinité - “une humanité de surcroît”. Et cela dans son mystere de chasteté, de pauvreté et d'obéissance. Un tel idéal dépasse l’entendement et dépasse les forces humaines! Il n’est réalisable que grâce a des temps forts de contemplation silencieuse et ardente du Seigneur Jésus. Les religieuses dites “actives” doivent etre a certaines heures des “contemplatives”, a l’exemple des moniales auxquelles je m’adresserai a Lisieux.

La chasteté religieuse, mes Sours, c’est véritablement vouloir etre comme le Christ; toutes les raisons que l’on peut avancer par ailleurs s’évanouissent devant cette raison essentielle: Jésus était chaste. Cet état du Christ était non seulement un dépassement de la sexualité humaine, préfigurant le monde futur, mais également une manifestation, une “épiphanie” de l’universalité de son oblation rédemptrice. L’Évangile ne cesse de montrer comment Jésus a vécu la chasteté. Dans ses relations humaines, singulierement élargies par rapport aux traditions de son milieu et de son époque, il rejoint parfaitement la personnalité profonde de l’autre. Sa simplicité, son respect, sa bonté, son art de susciter le meilleur dans le cour des personnes rencontrées, bouleversent la Samaritaine, la femme adultere et tant d’autres gens. Puisse votre vou de virginité consacrée - approfondi et vécu dans le mystere de la chasteté du Christ - et qui transfigure déja vos personnes, vous pousser a rejoindre en vérité vos freres et sours en humanité, dans les situations concretes qui sont les leurs!

Tant de gens, dans notre monde, sont comme égarés, écrasés, désespérés! Dans la fidélité aux regles de prudence, faites-leur sentir que vous les aimez a la maniere du Christ, en puisant dans son cour la tendresse humaine et divine qu’il leur porte.

Vous avez également promis au Christ d’etre pauvres avec Lui et comme Lui. Certes, la société de production et de consommation pose des problemes complexes a la pratique de la pauvreté évangélique. Ce n’est pas le lieu et le moment d’en débattre. Il me semble que toute Congrégation doit voir dans ce phénomene économique une invitation providentielle a donner une réponse, a la fois traditionnelle et toute nouvelle au Christ pauvre. C’est en le contemplant souvent et longuement dans sa vie radicalement pauvre, c’est en fréquentant assidument les humbles et les pauvres, qui sont aussi son visage, que vous serez capables de donner tout ce que vous etes et tout ce que vous avez. L’Église a besoin d’etre comme entraînée par votre témoignage. Mesurez votre responsabilité.

Quant a l’obéissance de Jésus, elle occupe une place centrale dans son couvre rédemptrice. Vous avez souvent médité les pages ou saint Paul parle de la désobéissance initiale, qui fut comme la porte d’entrée du péché et de la mort dans le monde, et il parle du mystere de l’obéissance du Christ qui amorce la remontée de l’humanité vers Dieu. La dépossession de soi-meme, l’humilité sont plus difficiles a notre génération éprise d’autonomie et meme de fantaisie. On ne peut cependant imaginer une vie religieuse sans obéissance aux supérieures, qui sont gardiennes de la fidélité a l’idéal de l’Institut. Saint Paul souligne le lien de cause a effet entre l’obéissance du Christ jusqu’a la mort de la croix et sa gloire de Ressuscité et de Seigneur de l’univers. De meme l’obéissance de toute religieuse - qui est toujours un sacrifice de la volonté, par amour - porte d’abondants fruits de salut pour le monde entier.

4. Vous avez donc accepté de suivre le Christ et de limiter de plus pres, pour manifester son véritable visage a ceux qui le connaissent déja comme a ceux qui ne le connaissent pas. Et cela, a travers toutes ces activités apostoliques aux quelles je faisais allusions au début de notre rencontre.

A ce plan des engagements, étant sauve la spiritualité particuliere de vos Instituts, je vous exhorte vivement a vous intégrer dans l’immense réseau des tâches pastorales de l’Église universelle et des dioceses . Je sais que des Congrégations ne peuvent - faute de sujets - répondre a tous les appels qui leur viennent des éveques et de leurs pretres. Faites pourtant l’impossible afin d’assurer les services vitaux des paroisses et des dioceses. Que des religieuses dument préparées collaborent a la pastorale des réalités nouvelles qui sont nombreuses. En un mot, investissez au maximum tous vos talents naturels et surnaturels dans l’évangélisation contemporaine. Soyez toujours et partout présentes au monde sans etre du monde . Ne craignez jamais de laisser clairement reconnaître votre identité de femmes consacrées au Seigneur. Les chrétiens et ceux qui ne le sont pas on droit de savoir qui vous etes. Le Christ, notre Maître a tous, a fait de sa vie un dévoilement courageux de son identité .

Courage et confiance, mes cheres Sours! Je sais que depuis des années vous avez beaucoup réfléchi sur la vie religieuse, sur vos Constitutions. Le temps est venu de vivre, dans la fidélité au Seigneur et a vos tâches apostoliques. Je prie de tout cour pour que le témoignage de vos vies consacrées et le visage de vos Congrégations religieuses éveillent dans le cour de nombreux jeunes le projet de suivre, comme vous, le Christ. Je vous bénis ainsi que toutes les religieuses de France ouvrant sur le sol de la patrie ou sur d’autres continents. Et je bénis tous ceux que vous portez dans votre cour et votre priere.



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DISCOURS DE JEAN-PAUL II DANS LA CHAPELLE DE LA MÉDAILLE MIRACULEUSE

Paris (France), 31 mai 1980


Je vous salue, Marie,
pleine de grâce, le Seigneur est avec vous,
vous etes bénie entre toutes les femmes,
et Jésus,
le fruit de vos entrailles,
est béni.
Sainte Marie, Mere de Dieu,
priez pour nous, pauvres pécheurs,
maintenant et a l’beure de notre mort.
Amen.

O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours a vous.

Telle est la priere que tu as inspirée, ô Marie, a sainte Catherine Labouré, en ce lieu meme, voila cent cinquante ans; et cette invocation, désormais gravée sur la médaille, est maintenant portée et prononcée par tant de fideles dans le monde entier!

En ce jour ou l’Eglise célebre la visite que tu fis a Elisabeth alors que le Fils de Dieu avait déja pris chair en ton sein, notre premiere priere sera pour te louer et te bénir! Tu es bénie entre toutes les femmes! Bienheureuse, toi qui as cru! Le Puissant fit pour toi des merveilles! La merveille de ta maternité divine! Et en vue d’elle, la merveille de ton Immaculée Conception! La merveille de ton fiat! Tu as été associée si intimement a toute l’ouvre de notre Rédemption, associée a la croix de notre Sauveur; ton Cour en a été transpercé, a côté de son Cour. Et maintenant, dans la gloire de ton Fils, tu ne cesses d’intercéder pour nous, pauvres pécheurs. Tu veilles sur l’Eglise dont tu es la Mere. Tu veilles sur chacun de tes enfants. Tu obtiens de Dieu, pour nous, toutes ces grâces que symbolisent les rayons de lumiere qui irradient de tes mains ouvertes. A la seule condition que nous osions te les demander, que nous nous approchions de toi avec la confiance, la hardiesse, la simplicité d’un enfant. Et c’est:ainsi que tu noús menes sans cesse vers ton divin Fils.

En ce lieu-béni, j’aime te redire moi-meme, aujourd’hui, la confiance, l’attachement tres profond, dont tu m’as toujours fait la grâce. Totus tuus. Je viens en pelerin, apres tous ceux qui sont venus dans cette chapelle depuis cent cinquante ans, comme tout le peuple chrétien qui sé presse ici chaque jour pour te dire sa joie, sa confiance, sa supplication. Je viens comme le bienheureux Maximilien Kolbe: avant son voyage missionnaire au Japon, voila juste cinquante ans, il était venu ici chercher ton soutien particulier pour propager ce qu’il appela ensuite “la Milice de l’Immaculée” et entreprendre son ouvre prodigieuse de rénovation spirituelle, sous ton patronage; avant de donner sa vie pour ses freres. Le Christ demande aujourd’hui a son Eglise une grande ouvre de rénovation spirituelle. Et moi, humble Successeur de Pierre, c’est cette grande ouvre que je viens te confier, comme je l’ai fait a Jasna Gora, a Notre-Dame de Gúadalupe, a Knoch, a Pompei, a Ephese, comme je le ferai l’an prochain a Lourdes.

Nous te consacrons nos forces et notre disponibilité pour servir le dessein du salut opéré par ton Fils. Nous te prions pour que, grâce a l’Esprit Saint, la foi s’approfondisse et s’affermisse dans tout le peuple chrétien, pour que la communion l’emporte sur tous les germes de division, pour que l’espérance soit ravivée chez ceux qui se découragent. Nous te prions spécialement pour ce peuple de France, pour l’Eglise qui est en France, pour ses Pasteurs, pour les âmes consacrées, pour les peres et meres de familles, pour les enfants et les jeunes, pour les hommes et les femmes du troisieme âge. Nous te prions pour ceux qui souffrent d’une détresse particuliere, physique ou morale, qui connaissent la tentation d’infidélité, qui sont ébranlés par le doute dans un climat d’incroyance, pour ceux aussi qui subissent la persécution a cause de leur foi. Nous te confions l’apostolat des laics, le ministere des pretres, le témoignage des religieuses. Nous te prions pour que l’appel de la vocation sacerdotale et religieuse soit largement entendu et suivi, pour la gloire de Dieu et la vitalité de l’Eglise en ce pays, et celle des pays qui attendent toujours une entraide missionnaire.

Nous te recommandons particulierement la multitude des Filles de la Charité, dont la Maison Mere est établie en ce lieu et qui, dans l’esprit de leur fondateur saint Vincent de Paul et de sainte Louise de Marillac sont si promptes a servir l’Eglise et les pauvres dans tous les milieux et dans tous les pays. Nous te prions pour celles qui habitent cette Maison et qui accueillent, au cour de cette capitale fievreuse, tous les pelerins qui savent le prix du silence et de la priere.


Je vous salue, Marie,
pleine de grâce, le Seigneur est avec vous,
vous etes bénie entre toutes les femmes,
et Jésus,
le fruit de vos entrailles,
est béni.
Sainte Marie, Mere de Dieu,
priez pour nous, pauvres pécheurs,
maintenant et a l’beure de notre mort.
Amen.


T£UMACZENIE: M. £ANGOWSKI

PRZEMÓWIENIE PAPIE¯A JANA PAW£A II W KAPLICY CUDOWNEGO MEDALIKA W PARY¯U, 31 MAJA 1980 R.

Zdrowaœ Maryjo...
O Maryjo bez grzechu poczêta, módl sie za nami, którzy siê do Ciebie uciekamy.

Taka jest modlitwa Maryjo, któr¹ wzbudzi³aœ w œwiêtej Katarzynie Laboure, w tym samym miejscu 150 lat temu, i to wezwanie od tamtej chwili wygrawerowane na medaliku jest dziœ noszone i g³oszone przez tylu wiernych na ca³ym œwiecie.
W tym dniu, kiedy Koœció³ œwietuje nawiedzenie, które z³o¿y³aœ El¿biecie, kiedy to Syn Bo¿y przyj¹³ ju¿ cia³o w Twoim ³onie, nasz¹ pierwsz¹ modlitw¹ bêdzie wychwalanie i b³ogos³awienie Ciebie! Jesteœ b³ogos³awiona miêdzy niewiastami! Szczêœliwa, Ty któraœ uwierzy³a! Wszechmog¹cy uczyni³ cud dla Ciebie! Cud Twego boskiego macierzyñstwa! I maj¹c to na wzglêdzie, cud Niepokalanego Poczêcia! Cud Twojego "fiat"! Ty by³aœ tak bardzo osobiœcie zwi¹zana z ca³ym dzie³em naszego odkupienia, zwi¹zana z krzy¿em naszego Zbawiciela; w Nim przeszyte zosta³o Twoje Serce, obok Jego Serca. A teraz w chwale Twojego Syna nie przestajesz wstawiaæ siê za nas, biednych grzeszników. Strze¿esz Koœcio³a, którego jestes Matk¹. Ochraniasz ka¿de ze swych dzieci. Otrzymujesz od Boga dla nas wszystkie ³aski, które symbolizowane s¹ przez promienie œwiat³a, przechodz¹ce przez Twe otwrte d³onie.
A jedyna proœb¹, któr¹ odwa¿amy siê Ci przedstawiæ, to ta, byœmy przybli¿yli siê do Ciebie z ufnoœci¹, odwag¹ i prostot¹ serca. I jeszcze to, abyœ prowadzi³a nas nieustaj¹co do Twego Boskiego Syna.
W tym b³ogos³awionym miejscu pragnê wypowiedzieæ Ci dzisiaj moj¹ ufnoœæ, g³êbokie przywi¹zanie, którego zawsze udziela³aœ mi w Twojej ³asce. Totus tuus. Przybywam jako pielgrzym, po tych wszystkich, którzy przybywali do tej kaplicy od 150 lat, tak samo, jak ca³y lud chrzeœcijañski, który spieszy tu ka¿dego dnia, aby wypowiedziec swoj¹ radoœæ, swoja ufnoœæ, swoje b³aganie. Przybywam jak b³ogos³awiony Maksymilian Kolbe przed swoj¹ podró¿¹ misyjn¹ do Japonii, dok³adnie 50 lat temu przyby³ tutaj szukaæ szczególnego wsparcia dla ochrony tego dzie³a, które nazwa³ póŸniej "Milicj¹ Niepokalanej", i rozpocz¹æ swoje wielkie dzie³o duchowej odnowy, pod Twoja opiek¹, przed z³o¿eniem swojego ¿ycia za braci. Chrystus wymaga dziœ od Koœcio³a wielkiego dzie³a duchowej odnowy. A ja pokorny Nastêpca Piotra to wielkie dzie³o przychodze Ci powierzyæ, jak uczyni³em to na Jasnej Górze, w Guadalupe, w Knoch, Pompejach, w Efezie, tak jak uczyniê to przysz³ego roku w Lourdes.
Powierzamy Ci nasze si³y i nasz¹ dyspozycyjnoœæ dla s³u¿by w planie zbawienia dokonanego przez Twojego Syna.
Prosimy Ciê, aby dziêki Duchowi Œwiêtemu wiara pog³êbia³a siê i potwierdza³a w ca³ym ludzie chrzeœcijañskim, aby wspólnota wyros³a ponad wszystkie podzia³y; aby nadzieja od¿y³a w tych, którzy s¹ zrozpaczeni. Prosimy Ciê szczególnie za naród francuski, za Koœció³, który jest we Francji, za jego Pasterzy, za ludzi konsekrowanych, za ojców i matki rodzin, za dzieci i m³odzie¿, za mê¿czyzn i kobiety trzeciego tysi¹clecia.
Prosimy Ciê za tych, którzy cierpi¹ z powodu szczególnych zmartwieñ, fizycznych lub moralnych, którzy znaj¹ pokusê niewiernoœci, którzy pogr¹¿eni s¹ w zw¹tpieniu, w klimacie braku wiary; równie¿ za tych, którzy cierpi¹ przeœladowania z powodu ich wiary. Powierzamy Tobie apostolat œwieckich, s³u¿bê kap³anów, œwiadectwo zakonników. prosimy Ciê, aby g³os powo³ania kap³añskiego i zakonnego by³ dobrzez s³yszany i podejmowany na chwa³ê Bo¿¹ i dla ¿ywotnoœci Koœcio³a w tym kraju i w krajach, które ci¹gle oczekuj¹ na wzajemn¹ pomoc misyjn¹.
Powierzamy Tobie szczególnie te rzesze Sióstr Mi³osierdzia, których Dom Generalny zosta³ ufundowany w tym miejscu; które w duchu ich za³o¿yciela œw. Wincentego a Paulo i œw. Ludwiki de Marillac s¹ tak skore do s³u¿by Koœcio³owi i ubogim na ka¿dym miejscu i we wszystkich krajach. Prosimy Ciê za te Siostry, które mieszkaj¹ w tym Domu i które przyjmuj¹ w samym centrum tej rozgor¹czkowanej stolicy, wszystkich pielgrzymów, którzy znaj¹ cenê ciszy i modlitwy.

Zdrowaœ Maryjo...